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15/10/2013

ADIEU SIMONE !

simone.jpgC'est avec beaucoup de tristesse que nous venons dapprendre la disparition de la doyenne des communistes dEvry à 97 ans, Simone Marquet.

Militante communiste jusquà son dernier souffle elle a été pour beaucoup, et bien au-delà des rangs de son parti, une militante, une femme, une citoyenne exemplaire et engagée.

Très jeune veuve, elle a élevé seule ses trois enfants. Connue de tout son quartier au Petit Bourg jusquà la fin de sa vie elle a arpenté les rues et à aider matériellement et moralement, et toujours avec modestie un nombre de personnes incalculable. Cétait « Simonne » pour tous ses amis et camarades.

Elle a était adhérente de lUnion des Retraités dEvry, adhérente du Parti communiste français, du Secours Populaire Français.

Ancienne conseillère municipale communiste, elle a été ainsi la porte parole des sans voix.

Pour nous cest une grande perte.

A cette époque où trop souvent le dénigrement des militants et des élus communistes en niant leurs utilité est une règle, il était bien de rappeler le parcours exemplaire de notre amie et camarade.

Toute notre affection à sa famille, à ses amis.

Le Groupe des élus communistes de la ville dEvry

26/09/2013

LOGEMENTS : LES PROPOSITIONS DE L'ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS

evrynouv2.jpgDéclaration de l’ASSOCIATION NATIONALES DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS au Congrès de l’Union sociale pour l’habitat qui se tient à Lille (du 24 au 26 septembre)

"Les locataires, les demandeurs de logements et les élus locaux attendaient beaucoup du projet de loi « Dufflot II », pour s’attaquer à la racine de la crise du logement.
Ils attendaient une loi qui réparerait les dégâts produits par la potion libérale imposée par la droite (notamment la loi Boutin), une loi qui aurait eu pour ambition de sortir le logement des logiques de marchandisation auxquelles il a été soumis.
Il n’en sera rien. La loi Boutin et les CUS ne sont pas abrogées. La grande réforme de gauche espérée n’est pas au rendez-vous.
LA CRISE DU LOGEMENT S’AGGRAVE ET LA PRODUCTION RALENTIE
Des millions de personnes non ou mal logées, presque 1,5 million de demandeurs de logements sociaux, 100 000 sans-abri et autant menacés d’expulsion. Mais la production de logements chute de 30 %. Sur un objectif de 120 000 logements sociaux pour 2012, seulement 102 000 ont été financés hors ANRU soit 86% de l’objectif. La France construira à peine 325 000 logements cette année. On est bien loin de l’objectifs de 500 000 logements neuf par an, dont 150 000 logements sociaux fixé par F. Hollande.
UNE USINE A GAZ DANGEREUSE ET PERVERSE
Avec la loi ALUR le gouvernement met sur la table un texte fourre-tout qui ne coûte rien, ne permet aucun financement nouveau pour la construction et la réhabilitation. Rien sur le doublement de l’aide à la pierre à hauteur de 800 millions d’€, rien sur celui du livret A et sa centralisation intégrale sur la CDC. La taxe sur les bureaux vacants n’est pas envisagée, le prêt à taux zéro pour les offices HLM n’est pas prévu … par contre le soutien à la production privée spéculative, via les défiscalisations, n’est pas supprimée, même pas diminuée. Les mesures phares annoncées pour favoriser l’accès de tous à un logement digne et abordable : « l’encadrement des loyers » et « la création d’une garantie universelle des loyers au 1er janvier 2016 » ne suffisent pas et manquent gravement à l’équité.
ON EST LOIN DU BLOCAGE DES LOYERS ATTENDU PAR LES FAMILLES
Concernant l’encadrement des loyers uniquement dans le secteur privé, le mécanisme complexe retenu en introduisant la notion aléatoire de loyer médian, avec un plancher et un plafond majoré de 20% risque de créer une spirale inflationniste d’augmentation. Il ne permettra pas de rendre les loyers du secteur privé plus accessibles, encore moins de les faire baisser. Au final, ce dispositif se contentera d’accompagner la hausse des loyers, avec un risque d’impact très sérieux sur les loyers HLM. 
Une véritable mesure de gauche aurait été de décider un gel des loyers dans les secteurs privé et public pour les trois prochaines années pour favoriser le pouvoir d’achat des ménages gravement impacté par les hausses vertigineuses des loyers de ces 10 dernières années.
LA GUL CE N’EST PAS LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS TOUT AU LONG DE LA VIE
Concernant la garantie universelle des loyers des clarifications s’imposent quant à son financement et son champ d’application. Pourquoi cette disposition ne s’appliquerait-elle pas également au parc social. Pourquoi ce filet de protection pour les locataires devrait être exclusivement financé par eux-mêmes, exonérant les bailleurs de toutes responsabilités.
Garantir le risque locatif devrait aussi pour être complet s’accompagner d’une interdiction des expulsions locatives pour les personnes n’ayant pas les moyens de se loger par leurs propres ressources, victimes de la crise ou d’un accident de la vie.
Enfin le recours à la pratique du « scoring » pour l’attribution des logements sociaux qui se profile à l’horizon, serait inacceptable car elle remet clairement en cause le principe de mixité sociale.
UNE ATTEINTE FRONTALE CONTRE LA DEMOCRATIE LOCALE
Mais la partie la plus contestable de ce projet de loi, les « titres III et IV sur la territorialisation, et sur l’urbanisme dans une perspective de transition écologique des territoires », prolongent et renforcent les dispositifs antidémocratiques du projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles.
Qu’ils s’agissent des PLU intercommunaux rendus obligatoires, du regroupement forcé des Offices Publics de l’Habitat au niveau des EPCI ou des métropoles, de l’élargissement du bloc de délégation de compétence transférées aux EPCI et aux métropoles : en matière d’attribution des aides à la pierre sur les parcs public et privé, de la responsabilité du droit au logement aujourd’hui assuré par l’Etat,… le projet Dufflot II agit comme le cheval de Troie de l’acte III de la décentralisation qui dévitalise les communes au profit des intercommunalité et des métropoles. Au final, toute la politique du logement et de l’utilisation des sols est confiée aux intercommunalités, ou en zones tendues aux métropoles. La difficulté de construire dans les zones rurales n’est pas abordée.
Il s’agit d’un projet dangereux qui, sous prétexte de déplacer le curseur de la responsabilité à un échelon censé être plus efficace, ne fera en réalité que diluer cette responsabilité, et ne mettra en aucune manière devant la leur les communes qui refusent aujourd’hui de répondre aux besoins. Saper la démocratie locale et entériner le désengagement financier de l’Etat ne permettront pas de s’attaquer à la crise du logement.
PROPOSITIONS DE L’ANECR POUR UNE VRAIE POLITIQUE PUBLIQUE ET SOCIALE DU LOGEMENT
Le cap gouvernemental de réduction de la dépense publique s’applique au logement comme à d’autres domaines. Loin de répondre aux attentes populaires et aux besoins, le choix de l’austérité aggrave la crise du logement.
Pour en sortir, des priorités sont à dégager pour que l’Etat reste le garant de la solidarité nationale :
• Abrogation de la loi MOLLE, des surloyers et des conventions d’utilité sociale.
• Blocage des loyers et des charges pendant trois ans dans le public (avec compensation par l’Etat) et dans le secteur privé.
• Augmentation des aides à la pierre à hauteur de 800 millions d’€.
• Doublement du livret A et sa recentralisation auprès de la caisse des dépôts et utilisation pour le logement social, des 30 milliards prélevés sur le Livret A au profit des banques sans contrepartie
• Révision du 1% logement pour le rétablir à 1% effectif à partir de 10 salariés
• Augmentation des plafonds pour l’accès au logement social
• Révision du montant des APL et versement au 1er euro dès le 1er mois
• Interdiction des expulsions locatives pour les personnes en grande difficulté
• Définition d’un mécanisme d’encadrement de la valeur du foncier
• Révision de la définition des zones tendues et non tendues.
• Respect de l’échelon communal pour les PLU, sans contraintes pour intégrer des PLU-Intercommunaux
• Pas d’obligation forcée au regroupement des OPH
• Création :
- d’une agence nationale foncière pour le logement afin de permettre une maîtrise publique du foncier, support à la construction de logements sociaux.
- d’un pôle public bancaire pour garantir la ressource au financement du logement social, et émanciper le logement des marchés financiers
- d’une sécurité sociale du logement, garantissant le droit au logement pour tous, tout au long de la vie et quels que soient les aléas de la vie.

04/09/2013

RETRAITE : Toujours la même petite rengaine…

retraite4.jpgLes gouvernements passent et quand on parle retraite on entend toujours la même chanson, la musique change mais les paroles restent !

C’est parce que cela coûte trop cher au pays ? Mais En 1960, 13% de la richesse du pays était consacrée aux retraites contre 13,2% aujourd’hui !

C’est parce qu’ il y a moins d’actifs par rapport aux retraités ? Mais en deux siècles la richesse par habitant a été multipliée par 8.

Aujourd’hui un salarié travaille 2 fois moins, et produit 16 fois plus que celui ou celle du début du 19 ème siècle !

N’oublions pas le trop «fameux » On vit plus longtemps !!! Mais c’est le partage de la richesse produite, la baisse du temps de travail et la retraite à 60 ans qui ont permis l’augmentation de l’espérance de vie !

Aujourd’hui, « l’espérance de vie en bonne santé » (c’est-à-dire sans incapacité majeure) diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !

Un recul de l’âge de la retraite a des conséquences néfastes sur cette espérance de vie.

Cela n’empêche pas le gouvernement de vouloir augmenter la durée de cotisation à 43 ans en 2035. Prenons par exemple, un enfant né en 1973. Ses parents font tout pour qu'il fasse des études. Il rentre à 25 ans dans le monde du travail. Rêvons qu’il ait une chance inouïe de ne jamais passer par la case chômage ou stages, eh bien, il ne pourra prendre sa retraite à taux plein qu’à 68 ANS !

En fait, LE problème c’est le partage des richesses ! Chaque année 30 milliards d’exonérations de cotisations pour les patrons, 80 milliards de fraudes fiscales qui échappent à l’Etat, 20 milliards de crédits d’impôts « compétitivité » pour les patrons….

Mais le gouvernement augmente nos cotisations retraites de 0.15 % diminuant d’autant notre pouvoir d’achat et diminuant d’autant les chances de reprise!

Il manquera 22 milliards pour financer nos retraites. Alors, faites vous-même la soustraction et descendez dans la rue faire entendre votre chanson !!!

TRIBUNE PUBLIE DANS LE BULLETIN MUNICIPAL

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry -D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR

23/06/2013

LES METROPOLES DE TOUS LES DANGERS !

métropole,paris,élus communistesModernisation de l’action publique territoriale » : Pourquoi une telle insistance à affirmer les METROPOLES ?

Le succès de la grande marche du 5 mai 2013 à la Bastille pour une alternative à l’austérité et une VIème République, a été un révélateur. Des dizaines de milliers de nos concitoyens étaient fiers de se rassembler à nouveau et de se mobiliser avec le Front de gauche.

Pour ne pas laisser le pavé à la droite et à l’extrême droite qui profitent de ce climat délétère et pour dire clairement qu’il faut changer de cap à gauche. Le gouvernement poursuit une orientation d’austérité qui ne rompt en rien avec les exigences des marchés financiers et nourrit la récession.

Dans cette crise politique amplifiée par l’affaire Cahuzac, va-t-il continuer à s’enfermer dans ce que certains appellent désormais le « social-défaitisme » ? A prétendre encore que le « sérieux budgétaire » d’aujourd’hui donnera plus tard de la croissance, contre toute logique ?

Si les mots d’ordre des manifestants ont donné tant de place à la VIe République, c’est que la conscience grandit qu’il faut que l’action publique soit libérée des carcans imposés par les experts favorables à la finance, que la parole revienne au peuple !

Une exigence démocratique profonde et bien embarrassante au moment où le gouvernement a engagé en catimini un projet de loi essentiel « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles »...

LE GRAND PARIS METROPOLE

metropole2.jpgDans le cas de « Grand Paris Métropole » par exemple, le nouvel EPCI prévu dans le projet de loi du gouvernement serait administré par une sorte de G 20 de présidents d’intercommunalités, et quelques représentants de la ville de Paris.

Les 8 Départements et la Région Ile de France ne feraient l’objet que d’une participation à un organisme consultatif.

Afin que la banlieue ne pèse pas de tout son poids au sein de cette gouvernance, le gouvernement pèse fortement dans le sens d’un le nombre limité des intercommunalités nouvelles, avec un seuil obligatoire prévu à l’origine dans le projet de loi à 300 000 habitants minimum. Les communes, quant à elles, vidées de leurs prérogatives, ne seraient réunies par la métropole que pour avis et une fois l’an, a minima.

Il faut noter que le Sénat a rejeté en première lecture au mois de juin la totalité de ces dispositions, c’est-à-dire les articles créant la métropole du Grand Paris et instituant ces intercommunalités de taille géante. Mais le dernier mot reviendra à l’Assemblée Nationale.

On a le vertige  devant une telle construction anti-démocratique  qui éloignerait 8 millions d’habitants de toute possibilité de décider comme citoyens des politiques urbaines, d’emploi, de santé, de formation, de logement, de transport collectif, de culture qui les concernent au quotidien.

L’orientation sous tendue par cette construction est d’ailleurs dévoilée sans retenue par des déclarations publiques comme celle de Jean-Marc Ayrault qui s’est déclaré favorable à l’élection en 2020 par le suffrage universel direct d’un maire du Grand Paris…, ou de Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, qui jette carrément le masque en écrivant dans son journal de compte rendu de mandat : « Ces futures agglomérations vont dans le sens de l’histoire, celui où les villes auront, à terme, le rôle des mairies d’arrondissement à Paris ». Cela se passe de commentaires…

En région parisienne où les élus de toutes tendances travaillent depuis plusieurs années au sein d’un syndicat mixte d’étude nommé « Paris Métropole »  regroupant 200 maires ou présidents d’intercommunalités de toutes tendances, le projet de loi a fait l’effet d’une douche froide, tant il est éloigné des principes de coopération qui, malgré des difficultés objectives à trouver des consensus, avaient néanmoins fait émerger des objectifs partagés dans le travail commun.

A Lyon, il s’agit carrément d’un coup de force puisque le président de la métropole en formation décide de phagocyter le département du Rhône avec le seul accord du Président du Conseil Général.

Dans le cas de « Grand Paris Métropole » par exemple, le nouvel EPCI prévu dans le projet de loi du gouvernement serait administré par une sorte de G 20 de présidents d’intercommunalités, et quelques représentants de la ville de Paris.

Les 8 Départements et la Région Ile de France ne feraient l’objet que d’une participation à un organisme consultatif.

Afin que la banlieue ne pèse pas de tout son poids au sein de cette gouvernance, le gouvernement pèse fortement dans le sens d’un le nombre limité des intercommunalités nouvelles, avec un seuil obligatoire prévu à l’origine dans le projet de loi à 300 000 habitants minimum. Les communes, quant à elles, vidées de leurs prérogatives, ne seraient réunies par la métropole que pour avis et une fois l’an, a minima.

Il faut noter que le Sénat a rejeté en première lecture au mois de juin la totalité de ces dispositions, c’est-à-dire les articles créant la métropole du Grand Paris et instituant ces intercommunalités de taille géante. Mais le dernier mot reviendra à l’Assemblée Nationale.

En région parisienne où les élus de toutes tendances travaillent depuis plusieurs années au sein d’un syndicat mixte d’étude nommé « Paris Métropole »  regroupant 200 maires ou présidents d’intercommunalités de toutes tendances, le projet de loi a fait l’effet d’une douche froide, tant il est éloigné des principes de coopération qui, malgré des difficultés objectives à trouver des consensus, avaient néanmoins fait émerger des objectifs partagés dans le travail commun....

 adenot.jpgContribution de Dominique Adenot Maire de Champigny-sur-Marne, Président de l’ANECR

 


ACTE lll DE LA DECENTRALISATION : MANIFESTATION... par E-Mosaique

14/05/2013

TOUCHEZ PAS A NOS RETRAITES !

retraiteesperance.jpgAprès un recul social historique imposé par le MEDEF et des syndicats minoritaires parmi les salariés avec le vote à marche forcé et sans le moindre débat sur nos médias de l’ANI « accord national interprofessionnel », le gouvernement veut engager un deuxième round sur les retraites.

Il indique que les « caisses sont vides » au moment même où pour justifier l’ANI le gouvernement impose à la sécurité sociale une ponction de 2 milliards d’€ pour financer une complémentaire santé réservée à certains salariés mais ni aux retraités, ni aux étudiants, ni aux fonctionnaires...

Pour justifier la nouvelle réforme des retraites le MEDEF et le Gouvernement disent que cela est liée à l’allongement de la durée de vie. Cet allongement s’expliquait justement par un départ des retraités à un âge plus jeune et par de meilleurs soins. Sur ces deux aspects justement la France glisse dangereusement avec un recul du droit au départ à la retraite à 62 ans et 67 ans à taux plein. Sur la santé, la situation catastrophique de l’hôpital Sud Francilien dénoncée par les syndicats et le conseil municipal indique malheureusement la voie suivie.

retraite2.jpgLes conséquences sont immédiates comme le démontrent les derniers chiffres de l’INSEE : l’espérance de vie en 2012 a reculée pour la première fois de 2 mois pour les femmes (84,8 ans) et stagne pour les hommes (78,4 ans).

Dans le même temps l’INSERM indique que l’espérance de vie en bonne santé n’est à 65 ans, que de 8,8 ans pour les hommes et de 8,6 ans pour les femmes, et qu’elle recule pour ces dernières en Europe.

Les réformes sur les retraites ne résolvent pas les déficits mais enlèvent du temps à la vie.

retraites,allongement,sécurité sociale,élus communistes,evryLes plus jeunes dont le taux de chômage est au plus haut avec 25,7 % (pour les 15-25 ans) payent au prix fort l’emploi forcé des seniors obligés d’avoir une activité professionnelle à un âge plus avancé.

D’autres choix de financements sont possibles, l’actualité récente le prouve.

A Evry, la Municipalité a mis en place une politique sociale vers les seniors renommée bien au-delà du territoire en encourageant le maintien à domicile, l’aide aux plus démunis, la valorisation du rôle social des seniors dans notre ville, la prévention et la santé, et la solidarité inter générationnelle. C’est la voie que devrait suivre le gouvernement dans notre pays.

Les élus communistes d’Evry : Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur

Tribune publiée dans le bulletin municipal de la ville d'Evry

17/01/2013

Accord sur la flexibilité des salaires et de l'emploi : la porte de droite !

codedutravail4.jpgTriste période que ce début dannée, pour les travailleurs. Le gouvernement, le Medef, la CFDT viennent de réduire à néant des décennies d'acquis, de luttes ouvrières. Honte aux signataires et aux instigateurs. Le changement se transforme en jeu de massacre.

Le texte est une régression fondamentale du droit du travail. Seul le capital se réjouit ! Cet « accord » donne aux sociétés le droit de réduire les salaires en cas de « difficultés » économiques. Par contre personne ne modulera en fonction de nos difficultés notre loyer, le prix du carburant ou nos crédits.

Après avoir touché 20 milliards d'aides publiques, le Medef en veut plus : licencier plus vite, plus facilement, moins cher et sans contrôle. Pour les patrons la sécurité c'est maintenant, malin ou filou ? Ils feront des contrats juste au dessus de la limite de taxation.

Les salariés toujours plus considérés comme variable d’ajustement des choix patronaux continueront ainsi de voire augmenter leur précarité et par la même leur insécurité !

Le Président de la République, alors en campagne, fustigeait la finance, cet adversaire sans visage qui gouverne le monde au détriment de l’économie réelle. Cette analyse est toujours pertinente.

Combien faudra t-il de hausses consécutives du chômage, dont les conséquences sociales sont dramatiques, et celles sur les finances des collectivités considérables, pour changer une politique économique aujourd’hui catastrophique en Europe ?

Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.

evrypcfelus.jpgFace à l’urgence sociale, à la précarité galopante, il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveaux d’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau.

Ttibune publiée par le groupe des élus communistes d'Evry dans le bulletin municipal

21/12/2010

Non au financement injuste du réseau de transport du Grand Paris !

grandparis.jpgLors de l’examen du dernier collectif budgétaire 2010, les députés UMP ont entériné la proposition du gouvernement d’instaurer une taxe spéciale d’équipement spécifique au profit de la Société du Grand Paris pour le financement des réseaux de transports d’Ile-de-France Grand Huit et Arc Express.

Il était prévu initialement un prélèvement sur la spéculation foncière mais le gouvernement a préféré reculer pour répondre aux lobbies des constructeurs et taxer à hauteur de 117 millions d’euros la totalité des habitants d’Ile-de-France. Ce sont donc les majors du BTP et les promoteurs, avides de profits supplémentaires, qui déterminent la politique budgétaire avec l’Etat.

Il s’agit, ni plus ni moins, de la part de l’Etat d’un véritable pillage exercé sur les familles franciliennes. L’Etat ajoute à la taxe habitation perçue sur les ménages d’Ile-de-France une taxe supplémentaire correspondant à vingt euros de plus par an par famille, une nouvelle taxe par ailleurs injuste puisqu’elle ne se basera pas sur les revenus. C’est un véritable scandale alors que le gouvernement n’inscrit pas les quatre milliards d’euros promis par l’ancien ministre Michel Mercier pour la Société du Grand Paris.

Au lieu de faire payer les familles, il eût été plus opportun d’harmoniser par le haut le « versement-transport » actuellement acquitté par les entreprises d’Ile-de-France pour le financement des infrastructures de transport. Porter son taux à 2,6% pour toutes les entreprises permettrait de percevoir une recette de 800 millions d’euros par an. Celle-ci pourrait financer les investissements du Grand Huit et d’Arc Express, mais également la mise en place d’une tarification solidaire par un tarif unique des transports franciliens au tarif actuel de la zone 1 et 2.

Les élus communistes et républicains s’opposent donc à cette taxe inadmissible imposée par l’Etat sur les ménages. Ils se battront aux côtés des habitants et dans leurs assemblées pour un financement plus juste des infrastructures de transports d’Ile-de-France propre à développer un service public essentiel à la population.

Communiqué de l'Association Nationale des Elus Communistes et Républicains

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